Pour Gérard Longuet, les Français «ont des poils dans la main»

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Invité de Public Sénat mardi soir, l'ancien ministre et sénateur, les Républicains a jugé que les chiffres du chômage s'expliquaient notamment par un manque de «motivation professionnelle».

 

«C'est une formule qui risque de rester». Les journalistes interrogeant Gérard Longuet mardi soir ont beau l'avoir prévenu, l'ancien ministre et sénateur les Républicains (LR) a tenu à maintenir ses propos. Invité de Public Sénat, l'élu de la Meuse s'est penché sur le problème du chômage en France, dont le taux n'a jamais été aussi élevé depuis 1997. «Nous n'avons pas tout essayé. Le problème essentiel du chômage, c'est le coût du travail parce qu'il est écrasé par les charges», a-t-il d'abord sobrement estimé.

 

Mais Gérard Longuet est ensuite allé plus loin, fustigeant sans pêle-mêle et sans les nommer les 35 heures et le système d'allocations: «Nous avons trop d'inactifs: on commence trop tard, on arrête trop tôt, on ne travaille pas assez d'heures par semaine, pas assez de semaines dans l'année et c'est pour ça que le travail coûte cher. Parce que les charges de ceux qui travaillent doivent payer ceux qui travaillent pas», a-t-il déploré, jugeant la «formation professionnelle indispensable» pour y remédier.

«Il y a des jeunes qui disent: “Surtout ne me proposez rien”»

Enfin, c'est sur les Français eux-mêmes que le parlementaire a concentré ses critiques. «Ce qui compte le plus, c'est la motivation professionnelle. Nous avons des Français qui ont des poils dans la main, il faut le savoir. C'est-à-dire que “c'est trop dur”, “c'est trop loin”, “c'est pas ce que je veux”, “vous comprenez moi j'ai été formé pour faire du théâtre et on me propose de faire du commercial”. Ben non...», martèle-t-il.

 

Juge-t-il son propos caricatural ou exagéré? «Pas tant que ça», élude-t-il, assurant qu'il s'agit là d'«une vérité». Et le sénateur de finalement conclure en se justifiant par une anecdote personnelle: «Tous les employeurs le disent: “Il y a des jeunes qui viennent pointer chez moi et qui me disent: ‘Surtout ne me proposez rien, j'attends plusieurs mois avant de (...)'”», s'est-il interrompu, sans même terminer sa phrase.

 

Source : http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/12/16/25002-20151216ARTFIG00047-pour-gerard-longuet-les-francais-ont-des-poils-dans-la-main.php

 



15/06/2016
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